top of page

La nature reprend ses droits

En bas de l’immeuble, le vrombissement des voitures a laissé place aux gazouillements des oiseaux. Pour la 1ère fois de l’ère industrielle, la nature reprend ses droits et respire mieux.  Le ciel de Paris, le sommet de l’Himalaya, la planète vue de l’espace, tous ont un environnement beaucoup moins pollué ces derniers mois. Ironie du sort. Il a fallu l’apparition d’une pandémie, celle du coronavirus, pour voir la pollution baisser historiquement dans le monde.

 

La France respire

1   L’Agence spatiale européenne a fourni des images satellites de l’Europe de mars 2019 et du 14 au 25 mars 2020. Elles montrent la concentration de dioxyde d’azote - un indicateur de la pollution de l’air -. Plus la couleur tire sur le rouge sanguin, plus la concentration est forte. Le comparatif est sans appel. Avec en 2019, des grandes métropoles tapissées de rouge comme Paris, Berlin encore Madrid. Ces mêmes villes qui sont rose pâle un an plus tard.

Le ciel pur de Paris

2   Un ciel bleu en plein coeur de Paris. Une flèche qui pointe vers le soleil dans le ciel. Une vue depuis le jardin des Tuileries vers l’avenue feuillue des Champs-Élysées. La place de la Concorde est dépeuplée. Cyclistes, piétons, automobiles sont absents de l’image. Une voiture bleu comme le ciel semble se diriger vers le pont de la Concorde. Une vision incroyable surtout quand on sait que 14,8 millions des déplacements quotidiens des Franciliens se font en voiture

Les eaux turquoises de Venise

3   Un gigantesque bleu éclairé par le soleil. Une turquoise qui jaillit des canaux d’une ville lacustre. Un nom vous vient peut-être en tête, Venise. Fini l’eau opaque. Près du pont Rialto, le Grand canal laisse entrevoir des phénomènes qu’on avait oubliés. On voit désormais des petits poissons qui étaient cachés depuis des dizaines d’années par l’eau opaque. Comment une telle prouesse visuelle est-elle possible ? Avec le coronavirus, les touristes sont partis. Et les fameuses gondoles de la cité sont rangées. Dans leur sillon, les bateaux entraînaient les sédiments avec eux.

L’Himalaya révèle ses sommets

4   À la pointe nord de l’Inde, les habitants de Pathankot sont chanceux ce matin. Depuis les toits de la ville, à plus de 200 kilomètres, après des collines vertes noyées dans une légère brume, on peut voir distinctement les sommets enneigés des montagnes de l’Himalaya. Une première depuis 30 ans. Une merveille rendue possible par le confinement de l’Inde. Selon l’India Today, l’indice de la qualité de l’air s’est amélioré de 33 % en moyenne dans le pays entre le 16 et let 27 mars.

Le smog de Los Angeles a disparu

5   Une vue plongeante depuis une colline sur une célèbre ville américaine : Los Angeles. Une image rarement vue par les habitants. Eux-mêmes habitués à ces smogs (brouillards) qui recouvrent leur ville. Un mélange de polluants atmosphériques très néfaste pour la santé et l’environnement. Depuis le confinement, tout a changé et Los Angeles a retrouvé son ciel bleu.

A Lopburi, la planète des singes

6   Dans la ville touristique de Lopburi, non loin de Bangkok en Thaïlande, les singes ont remplacé les touristes. Des milliers de macaques ont investi la cité pour trouver de la nourriture. D’ordinaire, ce sont les touristes qui les nourrissent.

A Barcelone, les sangliers perdus

7   L’avenue Diagonale à Barcelone prise d’assaut par des sangliers. D’ordinaire craintifs, ces animaux sauvages ne quittent jamais le massif de montagnes Colleserola.

A Nara, au Japon, le déjeuner des cerfs

8   Au centre-sud du Japon, à Nara, une dizaine de cerfs sika broutent tranquillement un espace végétal urbain. Véritable emblème de Nara, le cerf sika est considéré comme un « trésor naturel » par les habitants. D’habitude nourris par les promeneurs, les 1.200 cerfs ne quittent jamais leur parc.

94330235_539805120062459_838688714833841

À la pointe nord de l’Inde, les habitants de Pathankot sont chanceux ce matin. Depuis les toits de la ville, à plus de 200 kilomètres, après des collines vertes noyées dans une légère brume, on peut voir distinctement les sommets enneigés des montagnes de l’Himalaya. Une première depuis 30 ans.

THOMAS
bottom of page